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Nous vous proposons des articles sur l’astronomie et d’échanger avec Mireille si vous souhaitez aller plus loin. Elle partagera sa passion avec vous au travers de ses articles afin de vous faire découvrir le ciel autrement.
COMMENT DEBUTER EN ASTRONOMIE ?
Ce soir vous regardez la voute étoilée et vous vous posez plein de questions…. Et puis vous vous dites : pourquoi pas, pourquoi ne pas essayer de comprendre?? Mais comment m’y prendre ?? ce petit mémo va vous guider pour vos premiers pas d’astronome amateur, tout doucement et très simplement. Ensuite… à vous de jouer !!
Les bases :
Si vous regardez le soleil en train de se coucher vous regardez déjà une étoile !!! elle est proche et son éclat est très vif (NE JAMAIS FIXER LE SOLEIL DIRECTEMENT !! risque de brulures irréversibles !). puis il disparait et la nuit envahi le paysage… rapidement d’autres astres apparaissent dans le ciel en commençant par les plus brillants. Puis d’innombrables points lumineux constellent la voute, ce sont autant d’autres soleils, c-à-dire de gigantesques boules de gaz extrêmement chaudes.
Et votre nuit d’observation commence….
La danse des astres :
Durant la nuit vous verrez les astres se lever à l’est, s’élever dans le ciel, puis disparaître à l’horizon à l’ouest.
La Terre tourne sur elle-même, mais nous ne la sentons pas tourner car nous tournons avec elle…. (Exactement comme quand nous sommes dans un avion), mais c’est bien les étoiles qui sont fixes et nous qui bougeons. Seuls les astres près de l’axe de rotation de la terre, (Etoile Polaire), ne se couchent pas : on dit qu’ils sont circumpolaires.
L’observation la plus préférable, au début, est d’observer les astres au-dessus de votre tête : il y a moins de turbulences dues aux mouvements de l’atmosphère qui déforment leur image.
Le double mouvement de rotation de notre planète sur elle-même et autour du soleil fait que le ciel change constamment.
- La terre tourne sur elle-même : elle tourne d’ouest en est autour d’un axe ; une étoile se trouve à côte du pôle Nord, elle semble donc fixe dans le ciel et indique toujours la direction du Nord, d’où son nom : l’étoile polaire.
- La Terre autour du soleil accomplit sa révolution en un an. Son axe de rotation est incliné d’environ 23°, et pointe toujours dans la même direction.
- Le soleil se déplace lentement à travers les constellations. La trajectoire apparente du soleil suit la ligne de l’écliptique, et les constellations traversées par cette ligne constituent la bande zodiacale…
- La Lune changeante : vous avez remarqué que d’un soir à l’autre l’aspect de la Lune évolue. Ses différentes phases sont dues au fait qu’elle tourne autour de la Terre.
- Ses phases : la pleine lune, la lune gibbeuse croissante, le premier quartier, le premier croissant, la nouvelle lune, le dernier croissant, le dernier quartier, lune gibbeuse décroissante puis de nouveau pleine Lune.
- Les éclipses : chaque astre éclairé par le soleil projette derrière lui un cône d’ombre. Quand ce cône balaie la Terre, il y a éclipse. Les éclipses de Lune et de Soleil comptent parmi les plus beaux phénomènes que l’on puisse observer.
- S’habituer à la nuit : à la tombée de la nuit il faut rester dans l’obscurité. Même la lumière d’un écran de téléphone portable suffit à éblouir et à effacer les étoiles de la voute céleste.
Eteignez tout, et attendez. Il faut environ 20 minutes pour que vos yeux s’habituent à l’obscurité et au bout de 40 minutes la vision nocturne est optimale. Par une nuit sans Lune on peut voir jusqu’à 3000 étoiles à l’œil nu. En ville les éclairages diffusent de la lumière sur des km à la ronde. Alors seules les étoiles les plus brillantes se montrent. Evitez de vous installer sous un réverbère, au bord d’une route, ou à coté de toute source lumineuse.
Vous constaterez que les étoiles n’ont pas toutes la même brillance, le même éclat. Et ceci n’est pas uniquement du à leur éloignement. Le grec Hipparque les avait classés sur une échelle de 1 pour les plus brillantes à 6 pour les plus faibles. De nos jours on a amélioré et un facteur de 2,5 sépare chaque unité de magnitude. Ainsi une étoile de magnitude 1 est 100 fois plus brillante qu’une de magnitude 6. VEGA est la référence m=0 . il y a même des astres de magnitudes négatives !
Se repérer dans le ciel :
Comment s’y reconnaître dans ces milliers d’étoiles ? Certaines vont dessiner des motifs qui vont permettre de naviguer et de repérer différents objets célestes. Il y a 88 motifs « dits constellations » qui ont été répertoriés. Une fois repérées ces constellations, d’autres objets vous seront accessibles. Souvent les astronomes n’identifient pas toutes les étoiles, mais seulement les plus remarquables. La plus connue des constellations est la Grand ourse, c’est un bon point de départ pour trouver de nombreux astres. Elle est formée d’étoiles très brillantes et on la repère très facilement. On appelle « gardes » les deux étoiles qui forment le bord de la casseront opposé au manche. Prolongez 5 fois la ligne des Gardes vers le haut de la casserole et vous arrivez sur l’Etoile Polaire. Bien que d’éclat modeste c’est l’étoile principale de la constellation de la Petite Ourse elle indique toujours la direction du Nord. Ce qui vous permet de déduire les autres points cardinaux. A l’opposé de la grande Ourse vous trouverez Cassiopée, à la forme caractéristique de W.
- Les trois belles du ciel d’été.
Le Triangle d’été est incontestablement l’ensemble stellaire le plus fameux de la belle saison. Facile à repérer car les trois étoiles qui la composent sont très lumineuses : Véga, Altaïr, Deneb. Au début de la nuit Vega se trouve presque exactement au-dessus de nos têtes.
- Que voir en été et en automne ?
La Voie Lactée, en juillet et aout, est la première chose qui attire l’œil dans le ciel. C’est une longue trainée blanchâtre, qui traverse la voute étoilée de part en part. C’est la lumière diffuse de milliards d’étoiles concentrées dans le disque de notre galaxie.
Ce que l’on voit c’est l’épaisseur de ce disque qui est d’ environ 10 000 années lumières et nous nous trouvons là !
La nébuleuse de la Lagune M8 : c’est l’une des rares nébuleuses visibles à l’œil nu. Elle se situe à 5 200 années lumières. On la repère au-dessus des étoiles principales du Sagittaire qui dessinent une théière.
Avec de simples jumelles, on peut voir : la Voie Lactée, les amas stellaires M6 et M7, la nébuleuse de la Lagune, l’amas globulaire M22, la galaxie M31,la nébuleuse d’Orion M42, et plein d’autres….
Comment s’y reconnaître dans ces milliers d’étoiles ? Certaines vont dessiner des motifs qui vont permettre de naviguer et de repérer différents objets célestes. Il y a 88 motifs « dits constellations » qui ont été répertoriés. Une fois repérées ces constellations, d’autres objets vous seront accessibles. Souvent les astronomes n’identifient pas toutes les étoiles, mais seulement les plus remarquables. La plus connue des constellations est la Grand ourse, c’est un bon point de départ pour trouver de nombreux astres. Elle est formée d’étoiles très brillantes et on la repère très facilement. On appelle « gardes » les deux étoiles qui forment le bord de la casseront opposé au manche. Prolongez 5 fois la ligne des Gardes vers le haut de la casserole et vous arrivez sur l’Etoile Polaire. Bien que d’éclat modeste c’est l’étoile principale de la constellation de la Petite Ourse elle indique toujours la direction du Nord. Ce qui vous permet de déduire les autres points cardinaux. A l’opposé de la grande Ourse vous trouverez Cassiopée, à la forme caractéristique de W.
- Les trois belles du ciel d’été.
Le Triangle d’été est incontestablement l’ensemble stellaire le plus fameux de la belle saison. Facile à repérer car les trois étoiles qui la composent sont très lumineuses : Véga, Altaïr, Deneb. Au début de la nuit Vega se trouve presque exactement au-dessus de nos têtes.
- Que voir en été et en automne ?
La Voie Lactée, en juillet et aout, est la première chose qui attire l’œil dans le ciel. C’est une longue trainée blanchâtre, qui traverse la voute étoilée de part en part. C’est la lumière diffuse de milliards d’étoiles concentrées dans le disque de notre galaxie.
Ce que l’on voit c’est l’épaisseur de ce disque qui est d’ environ 10 000 années lumières et nous nous trouvons là !
La nébuleuse de la Lagune M8 : c’est l’une des rares nébuleuses visibles à l’œil nu. Elle se situe à 5 200 années lumières. On la repère au-dessus des étoiles principales du Sagittaire qui dessinent une théière.
Avec de simples jumelles, on peut voir : la Voie Lactée, les amas stellaires M6 et M7, la nébuleuse de la Lagune, l’amas globulaire M22, la galaxie M31,la nébuleuse d’Orion M42, et plein d’autres….
Les instruments :
- La lunette : c’est l’instrument du débutant. Son diamètre est limité et on peut voir le ciel profond.
- Le télescope : est plus fragile et impose des réglages.
- La lunette astronomique : possède un jeu de lentilles qui fait converger les rayons lumineux.
- Puis pour les plus confirmés vous trouvez le télescope de Newton, le Schmidt- Cassegrain, plus complexes et plus chers.
Observer avec un instrument :
L’utilisation d’une lunette ou d’un télescope obéit à quelques règles simples.
- Trouver un objet : repérez à l’œil nu la constellation dans laquelle se trouve votre objet, puis visez en direction de l’étoile brillante qui est la plus proche… attention ! dans un chercheur l’image est inversée. Continuez d’aller d’étoiles en étoiles jusqu’à votre objet.
- L’image à l’oculaire d’un télescope est tournée à 180 °. Si vous regardez la Lune le Pôle Nord va se trouver en bas ! alors retournez votre carte de la Lune et tout ira bien.
- La mise au point : l’image est floue dans l’oculaire, tournez donc la molette de mise au point pour faire la netteté ; procédez par tâtonnements.
- Tout ce que vous verrez sera en noir et blanc ! cela a été ma première surprise en débutant ! les belles images que vous voyez dans les livres ont été prises avec des filtres de couleurs.
- La mise en station : consiste à aligner l’axe horaire de la monture sur le pôle Nord céleste. Une fois ce réglage initial réalisé, le télescope suit le déplacement des astres en relation avec la rotation de la terre sur elle-même. Ce suivi se fait soit manuellement, soit avec un moteur couplé à l’axe horaire. Donc ne vous trompez pas d’étoile ! Munissez-vous également d’une boussole.
Bien choisir son instrument est important. Un instrument astronomique ouvre de grandes portes. Son but : collecter plus de lumière des astres pour mieux les voir et de grossir leur image.
Mireille Lo Guidice